Casus Belli n° 70, juillet-août 1992
Norman Spinrad
Russian Spring (1991)
Un nouveau Spinrad c'est toujours un événement. Depuis la mort de Dick, il y a déjà dix ans, Spinrad est, avec Silverberg, l'ateur amériain le plus intéressant, le plus oroche de notre sensibilité européenne. Et le fait qu'il vive à Paris depuis quatre ou cinq ans ne fait que renforcer cette caractéristique.
Le Printemps russe se situe dans la droite ligne de Rock Machine et des Années fléaux. Une SF à court terme, solidement ancrée dans la réalité contemporaine. Mais ici, pour la première fois, Spinrad a été rattrapé et dépassé par l'histoire avant même la parution du roman aux États-Unis — et à plus forte raison en France. Cela dit, je rappelle qu'un écrivain de SF n'est pas un futurologue ;
...
Lire plus »